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Que faire avec votre argent quand le placer ne sert strictement plus à rien ?

Sommaire

Voici une question fondamentale à laquelle vous êtes confronté dans un environnement à taux bas et des épargnes « en fonds en Euros » qui ne rapportent plus rien. 
Dernièrement, un article du Monde proclamait le plus naturellement que le rendement réel d’un placement sur un contrat d’assurance-vie tenant compte des frais de gestion, de l’inflation et des prélèvements sociaux devrait rester négatif.
Alors oui, épargner à l’heure actuelle rime avec un rendement négatif au mieux, mais aussi avec un risque pouvant s’avérer en réalité beaucoup plus élevé que ce que l’on pourrait bien croire.

Les rendements sont-ils tous négatifs ? Oui, même si les taux semblent positifs

En épargnant, notre pouvoir d’achat est érodé par la fiscalité et l’inflation. Plus vous épargnez et plus vous mettrez du temps à obtenir de l’argent pour plus tard, parce que l’argent n’est plus une bonne réserve de valeur.
N’oublions pas qu’une bonne monnaie est une monnaie qui permet de stocker de la valeur dans le temps pour que mon travail d’aujourd’hui qui a rapporté des sous puisse être consommé demain avec sensiblement le même pouvoir d’achat… Ce qui à changé depuis la dernière crise, c’est la parité de pouvoir d’achat de cette épargne dans le futur.

Epargner ou investir ?

Si les intérêts sont composés sur les placements, l’inflation l’est aussi, venant donc littéralement laminer votre pouvoir d’achat, ce qui conduit à évoquer la différence fondamentale entre épargner et investir.

Exemple :

Epargnons sur 40 ans, et pour simplifier, raisonnons hors fiscalité !

Soit 100 euros sur 40 ans à 1,5% par an, soit 65 796 euros accumulés, avec pour principe que nous aurons une inflation « réelle » de 4 %. (l’INSEE ne prend pas en compte les impôts et le crédit immobilier de votre logement, ce qui retire la variable immobilière du calcul de l’inflation).

Le résultat : nos 65 000 euros d’aujourd’hui représentent alors 13 000 euros en termes de parité de pouvoir d’achat. Dit autrement, dans 40 ans, vos 65 000 euros correspondraient à un capital de 315 000 euros d’aujourd’hui.

L’emprunt, un placement inversé à effet de levier

Le recours au crédit pour acquérir des biens productifs (entreprises, immobilier, etc.) est un excellent outil. En effet, il joue aujourd’hui fortement en faveur de l’investisseur, parce que l’argent est très bon marché, mais se dévalorise aussi avec l’inflation. En empruntant actuellement à taux fixe  sur des durées longues, il est possible de profiter d’éventuels accidents économiques (crise) et de l’érosion naturelle.

Epargner ou investir, il va falloir choisir !

Economiser, épargner et investir sont trois termes différents qui désignent aussi trois étapes successives et totalement complémentaires,

  • Economiser: signifie généralement ne pas dépenser ou optimiser ses dépenses.
  • Epargner : c’est l’accumulation progressive de nos économies. J’épargne en faisant grossir mes réserves que j’ai pu économiser sur mes dépenses. Il n’y a pas de constitution d’épargne sans des économies régulières.
    C’est aussi la seconde étape du processus de développement patrimonial, mais c’est la première phase de ce que l’on appelle l’accumulation de capital. Enfin, épargner, c’est accumuler du capital pour pouvoir investir.
  • Investir : C’est dépenser son argent  épargné  pour « acheter » des sources de revenus, un investissement procure donc un revenu.

L’écrasante majorité des épargnants se contentent de l’étape 1, « économiser », puis ils accumulent ces économies en épargnant et la majorité des gens oublient la 3ème étape essentielle, celle de l’investissement.

Pourquoi les gens préfèrent-ils épargner qu’investir ?

Investir est risqué, difficile, fastidieux… quand on ne maitrise pas, alors on préfère acheter des produits financiers pas forcément très rémunérateurs, mais que l’on pense « sans souci ». C’est une façon de voir, mais de cette manière, votre argent va enrichir les autres, et pas vous. Vous ne récolterez que les miettes de ce que font les autres.

Et maintenant que faire et comment le faire ?

Avec une nouvelle aggravation de la crise, et le retrait progressif de l’état providence, vous devez chercher des solutions pratiques pour vous désensibiliser aux risques financiers et bénéficier du bras de levier de l’investissement à crédit.

Il n’y a pas de recette miracle mais la nécessité de mettre en place une vraie stratégie patrimoniale. Tout est impermanence car hier, les placements financiers étaient intéressants. Aujourd’hui, ils ne le sont plus dans une grande proportion. Heureusement que les solutions de repli et je dirais même d’optimisation sont bel et bien présentes. Comme je le disais dans l’article sur la débancarisation, orientez-vous sur des actifs tangibles que vous pourrez également financer, en grande majorité, à l’aide de crédits.

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